WD DCF '04 - Oisans - Besse en Oisans - 5/6 Juin 2004
Me, Seb, Laurent	Christophe (un autre), Etienne, Fred, Laurent et Seb	Etienne, Fred, Laurent vers St Nizier	Massif de Belledonne	Des remontants !!
Fred et son gsm	Laurent et sa Corona	Etienne, on a sniffé ton code !	Sandrine et Laurent	Seb
Fred vers Annecy	Me & ma 888	888 et S4
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CR de Laurent Valden

Cher papa, chère maman,

La colonie de vacances où vous m'avez envoyé m'a bien plu. Ca s'appelle le "Ducati Club de France", et c'est bien marrant.

Comme j'avais pas envie d'y aller seul, j'ai demandé à mes copains Etienne et Christophe de venir jouer avec moi, eh ben on s'est bien marrés. En plus, y'a Seb qui nous a rejoint pour les balades.

Christophe a un nouveau jouet, ça s'appelle une 888. Il me l'a prêtée à un moment, eh ben c'est vachement bien. Il de la chance, Christophe ! Et il avait amené Fred, un pote avec une Mostro S4, un autre truc de kékés, mais bien rigolo aussi (parce qu'il me l'a aussi faite essayer, nananère).

Comme on a du se rendre nous-mêmes à la colo (c'est mal organisé), on est passés par la Chartreuse et le Col du Granier, et on en a profité pour passer voir mon copain Jean-Pierre, à Apremont. Lui, son coffre à jouets déborde un peu, puisqu'il a plus de 500 bécanes. Mais sa chambre est mal rangée, il a de la chance, sa maman doit être cool. Ca a bien épaté mes copains, j'étais tout fier. On a fait des photos en train de faire les cons dans un attelage Terrot 500 RGST, c'était rigolo.

Après, on est repartis vers la Maurienne parce que la Chartreuse, c'était plein de messieurs en bleu très sévères à cause d'une course de vélos.

On est passés par le Col du Grand Cucheron : ça m'avait paru bien l'année dernière, mais cette année sur le sec, je me suis rendu compte que c'est vraiment trop dangereux. En plus, la descente est toujours pourrie caca beurk. Ensuite on est passés par le Col de la Croix de Fer, et là aussi c'est pourri mais c'est vachement beau, y'avait plein de marmottes (d'ailleurs, elles emballent pas le chocolat, c'est des bêtises). On a longé le barrage de Grand-Maison, puis on est arrivés à Bourg d'Oisans où on a fait le plein.

Là, on a retrouvé 1600 et sa SS, et un pote à lui en 888 SP4 qui venait de bouffer son bras oscillant avec une vis sortie du porte couronne. Il faisait la gueule, donc on s'est même pas moqués de lui. Des fois, on est pas trop méchants.

Après, on est repartis vers le barrage du Chambon, mais j'avais 1600 et Etienne devant moi, donc y faisaient rien que de me bouchonner. Je les ai passés à la fin, et je leur ai même pas mis de coups de pieds. Etienne a dit que c'était la faute à 1600. 1600 a rien dit, il sait qu'il est une tanche. Puis on est montés vers Besse, et la route elle est toute pourrie mais j'étais fatigué et j'ai même pas vu. C'est le lendemain que j'étais tout vert en repensant à comment j'étais passé... En plus, 1600 était pas loin derrière moi, donc y devait être aussi fatigué que moi.

La colo était dans un joli gîte tout en pierre, comme le reste du village. Y'avait plein de gens sympas, et y'avait pas la bande de haut savoyards de l'année dernière. Ca tombe bien, ils étaient un peu cons...

Christophe Morand, le chef de la bande, a échangé sa XJR contre une Guzzi Nevada, donc on l'a un peu moins chambré (mais un peu quand même). On a bien mangé, bien rigolé, et on est allés se coucher très tard après que la patronne nous ait tapé dessus avec un balai pour nous faire dégager du bar. M'en fous, j'ai cassé un verre pour qu'elle regrette sa méchanceté. Je crois qu'elle était avait bu autant de lait fraise que nous, en fait. Christophe a joué comme d'habitude à imiter les Termignoni pendant la nuit. Il est rigolo, Christophe, mais il fait pas rire tout le monde.

Le lendemain, on est partis vers le Col d'Ornon et on a récupéré plein de camarades de jeu en route. Moi j'aime pas la montée de ce col, donc j'ai laissé Etienne jouer devant avec les autres. Au sommet, ils ont recommencé de causer, causer, causer, c'est fou ce qu'ils causent, ces ducatistes. Y'avait Xavier le Chinois et sa copine et leurs beaux jouets tous neufs. Ca s'appelle des 998 R. Mais elles étaient toutes sales, y'avait des graffitis sur le dosseret. En plus, ils connaissaient les noms de ceux qui les avaient faits (Laconi, Bayliss...), et ils voulaient même pas leur casser la gueule. J'ai rien compris.

J'en ai eu marre et je suis reparti, du coup ils ont tous suivi. Je me suis encore amusé à faire décoller ma ST sur les whoops des passages à gué, c'est rigolo. Un peu avant Valbonnais, j'ai chargé comme un maboul et je les ai tous largués. Y paraît qu'y en a qui ont découvert seulement à ce moment-là que ça avance bien une ST, y comprennent pas vite...

Après on est repartis vers le pont de Ponsonnas, là où les gens sautent à l'élastique, et j'étais super content parce qu'ils ont refait la route. C'est pas très long, mais c'est rigolo. Du coup, je suis arrivé tout seul au pont, et y'avait Seb qui attendait avec un mec en Mostro et mon pote Christophe avec sa VFR.

Quand les autres sont arrivés, ils voulaient tous lui brûler sa moto, mais il a trouvé une astuce : il a fait semblant de pas pouvoir démarrer, comme ça ils se sont moqués de lui et ils ont oublié de sortir les briquets. Y'en a qui ont dit qu'en fait il avait oublié l'anti-démarrage, mais c'est sûrement des mauvaises langues.

Avec tout ça, on est repartis derrière tout le monde, donc je me suis pas amusé. Ca tombe bien, parce qu'y avait plein de gravier sur le terrain de jeu du Devoluy. Mais ils s'arrêtaient tout le temps, et on en a eu marre. On est repartis vers le Col du Noyer et on est montés sans s'occuper des autres, et comme d'hab' ils ont fini par suivre.

Y'avait un mec qui s'appelle Georges, et je l'avais déjà vu à la colonie de vacances du Grand Sambuc. Eh ben il va toujours aussi vite et y m'énerve. Il est passé devant et je me suis crevé à essayer de le suivre jusqu'au sommet du col. En plus, il a un vieux jouet, c'est une 900 SS carbu. En plus, y'avait le mec en Mostro qui venait de nous rejoindre et qui restait collé derrière moi. Y m'énervent tous.

On a pique-niqué au sommet du Col : y'avait pas de carambars, mais c'est super beau et y'avait du soleil donc on a même pas râlé.

Ensuite on est redescendus par une route pourrie et y'a un mec en 900 SL qui est tombé sur les graviers. Il s'est pas fait trop mal, donc on lui a mis un peu de mercurochrome et on est repartis boire un lait fraise. J'en ai profité pour essayer un peu la Nevada de Christophe Morand, mais c'est pas très marrant. Je crois pas que je vais en demander une au Père Noël.

Là, on nous a dit que c'était la fin de la colo et qu'on n'avait plus qu'à rentrer. Comme Christophe et Fred ne connaissaient pas le Vercors, on les a emmenés passer par des terrains de jeu sympas qu'on connaît, Etienne, Seb et moi : ça s'appelle le Col de cabre et le Col de Rousset. Au début, j'étais fatigué et je les ai laissés jouer devant, mais arrivé aux Cols, je suis repassé devant et j'ai joué un peu à pencher la moto (c'est marrant).

Bon, après j'ai fait un tout droit dans une épingle du Col de Rousset, et comme ils étaient pas loin derrière j'ai pas pu utiliser la méthode de Vince (béquiller, descendre et dire : " Voilà, je voulais vous montrer le paysage ") parce que là y'avait rien à voir. Ca m'a énervé et je suis reparti encore plus vite. Du coup, je suis arrivé tout seul au sommet, mais j'ai pas eu le temps de sortir une clope, d'en jeter une partie, d'allumer le reste et de dire aux autres que ça faisait cinq minutes que je poireautais. D'un autre côté, comme je fume pas, je crois que ça se serait vu.

Après, on a bu un Chocapic à Vassieux pendant que Seb redescendait seul vers Grenoble pour aller chercher sa copine et nous rejoindre à la cantine Tex-Mex.

Puis on a traversé le Vercors en finissant par les Gorges de la Bourne et St Nizier. C'était marrant, parce que Fred découvrait comment aller vite dans les virages avec sa Mostro et qu'il était tout fier. Je crois que c'était une bonne colonie de vacances. Je crois que même quand je serai grand, je continuerai d'y aller, même s'ils passent plus de temps à causer qu'à rouler si les ST ne leur bottent pas le cul. Les fesses, pardon.
C'est pas ma faute, maman, tous y font rien qu'à causer mal...

Je vous embrasse très fort.

Laurent - jeune papy